Donner dans la « prépa » pour coller aux attentes des motards est devenu un passage obligé chez les fabricants. BMW a présenté, récemment à Paris, la Nurbs préparée par Krugger, Yamaha a créé le concept Yard Built… Au tour de Triumph de faire réinventer ses motos, avant de les présenter au grand public.

Réseau
La marque britannique s’y prend différemment des autres : plutôt que de chercher une pointure de la clé de dix dans un atelier à la mode, elle fait bosser ses salariés !

Sa bataille de « prépa », baptisée Triumph Factory Custom (TFC), a été lancée en mai dernier dans son réseau professionnel. Les mécaniciens qui le souhaitaient participaient au concours, avec le challenge simple de partir d’une Bonneville.

Les candidats se sont scindés en deux équipes. Ils avaient comme date limite le salon EICMA de Milan, le 4 novembre donc, pour achever, pour la première équipe, un bobber (TFC1), et pour la seconde, un scrambler (TFC2).

Les deux machines ont été présentées à un public encore tout esbaudi par cette débauche d’ingéniosité et d’astuces mécaniques destinées à transformer « bonne vieille Bonnie » en show bike.

La suite de l’aventure ? Les fans sont appelés à départager l’un et l’autre projet sur la Toile Mondiale. Le gagnant (celui qui a le plus de partages FB), sera annoncé le 26 novembre, lors du show Motorcycle Live à Birmingham (Angleterre).

En attendant, on a fait un petit tour des deux bécanes, exposées à Milan.

TFC1, le bobber

Ligne épurée, équipement minimaliste, moto dépouillée… Le cahier des charges du bobber est respecté par l’équipe TFC1, qui a conservé de la Bonnie d’origine le cadre double berceau tout en modifiant radicalement la boucle arrière, avec un très joli travail sur le bras oscillant tubulaire.

La fourche avant, que l’on peut qualifier de type parallélogramme, serait inspirée d’une Confederate que cela ne nous étonnerait pas. Massive et métallique, elle accentue l’aspect vintage de la belle, confirmé par la selle monoplace.

Le moteur a été repositionné vers l’arrière et l’on revient aux carbu, bye bye le système Electronic Fuel Injection (EFI) de Triumph.

Quant au réservoir, il est issu d’une Bonnie 69 US ; la team one l’a ouvert et a intégré dedans des composants électriques, réduisant du même coup l’autonomie du véhicule, mais on s’en fout, de l’autonomie, quand on circule en bobber !

TFC2, le scrambler

Une version off-road d’une bécane de route stock, voilà la définition du scrambler. La team TFC2 de chez Triumph est restée dans les codes. Principale modif’ pour gagner en légèreté et en agressivité, le cadre acier de la Bonnie est remplacé par un châssis alu et titane.

Le bras oscillant est une pièce unique, prélevé sur une Speed Triple qui n’avait rien demandé, percé de trois trous et monté à l’envers. La fourche avant inversée Nitron conforte le look cross. Quant au réservoir carbone, on aime ou pas… Les roues de 17 pouces et les pneus Continental crantés, de 180 à l’arrière et 130 à l’avant, contribuent à rassurer le conducteur : il va se percher (très haut !) sur un scrambler.

Enfin bref, il est plutôt sympa, ce petit concours « interne » à Triumph, et on a envie de donner son avis. A Motomag.com, on a déjà voté. Et vous, vous êtes plutôt Bobber, ou Scrambler ? Donnez votre opinion sur Motomag.com avant de déposer votre bulletin chez Triumph !

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