Ledit règlement permet bien, en l’espèce, aux pilotes handicapés de posséder une licence de pilote sportif mais, offre pour seule possibilité de disputer des épreuves à départ individuels tels les courses de côtes et rallyes routiers.
 Une idée étrange sachant que les infrastructures médicales et sanitaires des circuits offrent un environnement plus propice à l’accueil des sportifs handicapés. L’argument avancé par la FFM (Fédération française de motocyclisme) prétexte qu’ils représenteraient un danger pour les autres pilotes.
 Bizarrement la licence autorise par contre la participation de compétiteurs handicapés aux entraînements en groupe. Jean Paul Moulin et HMS lancent donc une lettre ouverte à la FFM pour qu’elle revoit sa copie.
 Quand la société dans son ensemble s’efforce de favoriser l’intégration des personnes handicapées, la FFM comme toujours un peu rétrograde fait ici preuve d’a priori sans fondements. Sait-on jamais… si un pilote disposant d’un seul bras mais pas « manchot » pour autant, allait un jour faire désordre sur un podium en battant fort et clair des lascars(des) disposant de leur totale intégrité physique.