Si j’avais eu la chance de faire de la piste, j’aurais peut-être passé plus de temps derrière un guidon plutôt que l’œil derrière la caméra. Je me suis toujours dit que je n’avais pas le budget... Mais, avec le recul, mes films me coûtent tout autant, si ce n’est bien plus !
À la Femis (école nationale supérieure des métiers de l’image et du son), qu’enseignes-tu aux élèves souhaitant réaliser un « bon » film moto ?
La moto souffre énormément des idées reçues, dans le cinéma comme ailleurs. On s’intéresse à l’objet brut, aux cascades qu’elle permet. Pour faire un bon film de moto, il faut faire un bon film tout court. La moto doit être évocatrice, symboliser autre chose que sa représentation propre. À travers mes films, j’espère faire aimer le cinéma aux motards, et la moto au monde du cinéma.
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- "Portrait de groupe avec enfants et motocyclettes" en DVD
La presse en a dit :
« Pour Glenn, motos et films aimés se rejoignent dans des espaces où la mort n’existe pas. À ses yeux, Mike Hailwood, le plus grand des pilotes, et Marlon Brando, le plus grand des acteurs, sont toujours parmi nous. Et Steve McQueen est aussi immortel que la plus belle des Triumph. Il est si persuasif qu’on finirait par le croire... » Télérama
« Portrait de groupe avec enfants et motocyclettes” est un film à plusieurs moteurs. On parle de “tourner” sur un circuit ou de “tourner” un film...
Nul besoin d’être accro à la moto pour y goûter. Et être touché. » Le Monde