Essai

Disponible au catalogue du Lion depuis 2006, le Geopolis existe en de multiples cylindrées. Après le 125, le 250 et le 400, la version 300 équipée d’un nouveau moteur développé par Piaggio permet au constructeur de garder le rythme face à une concurrence acharnée.

Si l’excellente partie-cycle reste inchangée, son monocylindre développe désormais un couple de 2,3 N.m contre 1,97 sur la précédente version, soit un gain de couple de 15 %. Concrètement, les accélérations jusqu’à 60 km/h restent surprenantes, et la vitesse de pointe est désormais supérieure à 130 km/ réel. Un véritable plus pour assurer des dépassements sereins sur autoroute, ou s’extirper d’une situation à risque sur route.

Côté comportement routier, cet athlète aux larges mensurations n’avait déjà rien à envier à la concurrence : si le freinage puissant aurait mérité un ABS ou un système de couplage, son châssis ultra précis et ses suspensions bien tarées en faisaient déjà un outils de précision, sur routes viroleuses comme en ville… Aux dépens de son habitabilité. Le réservoir est situé dans le plancher, ce qui empêche le rangement d’objets sur ce dernier. À l’arrière, la grande jante de 16 pouces restreint la capacité du coffre, qui ne peut pas contenir de casque intégral. Enfin, le petit saut vent et les emplacements de pieds élargis ont bien du mal à protéger le conducteur du vent ou des intempéries.

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