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Mort d’un enduriste Abattement lors du verdict Tueur de motard : retournement média Tueur de motard : la colère !

Bien que convaincu de la responsabilité de l’accusé, un jeune viticulteur de 33 ans co-gérant du Domaine de l’Hortus, le procureur n’avait requis à son encontre qu’une peine étonnamment légère : 12 mois de prison avec sursis et 1.500 € d’amende.

Mais au final, ce fils de notable désinvolte, qui n’a même pas pris la peine d’assister à l’audience, n’écope que de 8 mois avec sursis. Un jugement qui a aussitôt mis en pleurs la mère de la victime et suscité la colère des motards.

Le randonneur motorisé diabolisé
Car 1.500 € d’amende, c’est aussi ce que risque théoriquement chaque enduriste surpris à poser ses roues sur un chemin interdit à la circulation. Une définition rendue particulièrement floue par la circulaire Olin, dont la publication en septembre 2005 est en outre à l’origine d’une formidable campagne de diabolisation de tous les amateurs de tout-terrain.
Certains propriétaires fonciers se croyant même désormais en droit de piéger les randonneurs motorisés comme des lapins, à grands renforts d’obstacles non-signalés !

Mais aussi absurde soit-elle, la mort de Frédéric Federici ne se résumera pas à ce seul verdict et se veut le point de départ d’une véritable prise de conscience des pratiquants locaux, bien décidés à ne plus servir de gibier.
Ainsi le moto-club Motochu34, le Codever, la FFMC 34 et diverses associations appellent-elles à la tenue d’une grande réunion, le 17 décembre prochain à 20 h 30, salle du MC de Frontignan (route de Balaruc 34110 Frontignan), pour décider des actions à venir. Histoire qu’un tel drame ne se reproduise plus.

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