Il faut dire qu’il est compliqué, ce tracé de Lédenon, l’un des plus difficile d’Europe parait-il. « Pour les débutants, c’est juste l’horreur ici, mais c’est très formateur ! », explique Nicolas Dussauge dans son briefing.

La conduite est aussi très différente des habitudes routières, le moniteur enseigne le principe « d’extérieur-intérieur-extérieur »* dans les virages et incite à pousser les rapports au maximum. Les sensations sont très fortes, et les images défilent très vite. Pas évident de tout gérer, mais quel plaisir.

Le drapeau à damier s’agite, c’est déjà le moment de rentrer, tous peuvent décompresser un peu en attendant d’y retourner. Maintenant qu’on sait ce que c’est, la confiance revient.

Mieux connaître sa machine

Les trajectoires se font plus sûres, on peut enfin essorer la poignée. « Avec mon CBF 1000, je n’avais jamais eu l’occasion de pousser la méchanique à fond », nous confie Jean-Pierre.

Mieux se comporter sur la route, et mieux connaitre sa machine, voilà un objectif rempli pour ces coureurs d’un jour. Dépasser ses limites aussi : « C’est la première fois que j’use mon pneu sur toute sa surface », s’étonne Fouad, en CBR 900… La bande de peur ne lui fait plus grand chose.

Un journée bien remplie, avec 6 sessions de roulage et un bilan global très positif. Et même si la fatigue se fait ressentir, tous les participants n’ont qu’une envie : c’est d’y retourner.

Fabien Navetat

(*) Pour un virage simple ; pour un double droit ou gauche, c’est l’inverse !