Profitant de leur réunion mensuelle, vendredi 3 novembre 2017, les militants de la Fédération française des motards en colère du Gard (FFMC 30) ont effectué une opération de marquage d’infrastructure dangereuse à Nîmes.
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A l’aide de peinture non glissante à la norme autoroutière, ils ont signalé une plaque de goudron de 4 m2, lisse et glissante, située rue Louis Armand, en plein milieu de la voie, en descente et en virage.
Ce n’est pas la première fois que la FFMC 30 mène ce genre d’opération. Depuis 2010, elle est attachée à signaler des infrastructures dangereuses.
Prévenir avant d’agir
« Avant de passer à l’action nous envoyons toujours des courriers et mails à la mairie et au service de la voirie de la ville de Nîmes. Ils restent à chaque fois sans réponse », déplore un représentant de la FFMC Gard. « Il y a quelques mois, le chargé de mission 2-roues motorisées de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer est venu à notre rencontre à l’occasion d’une de leur réunion sur la question des infrastructures routières de la ville. Il nous a parlé de cette plaque de goudron très dangereuse pour les usagers en nous disant qu’il avait contacté le service de la voirie pour leur demander d’intervenir », poursuit le porte parole.
N’ayant aucun retour depuis, la FFMC Gard a donc décidé de passer à l’action ce vendredi.
Visite surprise
Le marquage était à peine terminé que le groupe de militant a reçu la visite des agents municipaux. « Ils nous ont demandé ce que nous faisions là avant de prendre des photos et de noter les identités du coordinateur de la FFMC 30 et du chargé de communication. Puis ils nous ont laissés partir » souligne le porte parole.
Par cette action, la FFMC 30 espère attirer l’attention de la mairie afin de régler une fois pour toute ce problème « avant qu’il y ait des morts à cet endroit très fréquenté ».