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Situé près de Southampton, sur la côte sud de l’Angleterre, le Sammy Miller Museum est logé dans l’élégant cadre de Bashley Manor, un corps de ferme superbement restauré voici plus de dix ans. Ouvert tous les jours de 10 h à 16 h 30 (tea time oblige, nous sommes au pays de Sa Gracieuse Majesté !), le musée n’abrite pas moins de 375 machines. Chacune d’elles est parfaitement restaurée après un séjour à l’atelier attenant, auquel Sammy Miller consacre le plus clair de son temps en compagnie de Bob, son assistant mécanicien.

« Sammy passe également beaucoup de temps au téléphone pour retrouver des pièces ou des hommes capables de fabriquer ces pièces », explique Bill, l’administrateur du musée à qui l’on doit les très pédagogiques fiches de présentation des modèles exposés.
Si le musée a désormais adopté sa configuration définitive avec deux étages et 8 halls thématiques, il a connu diverses adresses en trente ans d’existence. Sa vocation est de regrouper des machines de compétition mythiques, mais aussi des prototypes choisis, comme l’explique Sammy Miller, « pour leur rareté et leur intérêt technique ». Moult modèles sont uniques au monde, telle « la Mona Lisa », comme l’appelle Sammy, à savoir l’AJS 500 V4 turbocompressée de 1939, seul exemplaire en état de marche actuellement recensé sur la planète et monument de technologie avant-gardiste.

L’Angleterre à l’honneur

Avec nombre de Norton, de Triumph et de bien d’autres marques illustrant le potentiel technologique d’une industrie nationale aujourd’hui disparue, l’Angleterre est, bien sûr, à l’honneur. Et autour de ces motos, de nombreux objets – casques, affiches, revues... – contribuent à restituer un fabuleux passé motocycliste. Ainsi, cette collection de 33-tours dédiés au Tourist Trophy année par année, avec les enregistrements sonores des machines qui y ont participé.
Toujours à la recherche de modèles rares et intéressants, Sammy Miller aimerait acquérir pour le musée les fabuleuses Moto Guzzi 500 V8 qu’il a connues à l’époque où il courait au guidon de la NSU Sportmax et de la Mondial DOHC, ces dangereux bolides à carénage intégral dit « poubelle », qui ont été interdits pour cause de prise au vent. De même, les visiteurs lui demandent souvent un gros mono Panther, l’une des marques anglaises mythiques. Bref, son sanctuaire n’a pas fini de justifier son intérêt !

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