Conçue en Suisse autour d’un moteur électrique de 48 volts, la Quantya FMX évolue dans un silence quasi-complet. En dépit d’un poids et d’un gabarit contenus, l’engin n’offre pas des sensations au rabais. Sur les premiers mètres, roue avant décollée du sol, ses accélérations sont dignes de celles d’une 125 de puissance comparable.

Supérieure à 60 km/h, la vitesse de pointe suffit également à connaître le grand frisson en ligne droite défoncée. Seuls un léger temps de réponse à la remise des gaz et une relative mollesse des reprises une fois lancé demandent de l’anticipation et se montrent parfois gênants, à l’appel d’un saut par exemple. La FMX se prédestine plus aux circuits tortueux, qu’à une utilisation sur un terrain de cross.

Menée dans ses derniers retranchements, la Quantya pèche plus par sa partie-cycle que par son mode de propulsion. Le montage d’une petite roue avant de 18 pouces de diamètre se révèle préjudiciable. L’avant tape dans les trous et la direction montre une vivacité excessive, cela s’explique aussi par l’absence d’inertie des moteurs thermiques.
Fortement sollicitée, la fourche manque de progressivité sur les petits chocs, au même titre que le monoamortisseur arrière dépourvu de biellettes. Mais qu’on se rassure : la FMX saute, dérape et se cabre avec la bonne volonté d’une vraie moto de tout-terrain !

Autonomie. Proche de trois quarts d’heure en usage intensif sur piste, elle dépasse les deux heures en balade. Là, sa discrétion fait merveille, et justifie à elle seule une prochaine homologation.
Si pour un pilote confirmé les performances du châssis sont un peu en retrait, celles du moteur constituent une vraie révélation. Reste à digérer un prix de vente de 8.400 €.

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