Manu, photographe de métier, fait des images à Epinal et aime aller par quatre chemins au guidon de sa 350 Terrot lattérale de 1928. Des aventures à découvrir sur son blog sympathique et pas prise de tête pour des queues de soupape en gelée

La question est : y a-t-il besoin d’une bécane raide de neuve ou surpuissante, ou ultra confortable, ou de grosse cylindrée, ou sur-équipée de tout et n’importe quoi ou… tout ça à la fois pour prendre la route en étant sur de se faire plaisir ? Manu botte en touche et répond : « Si des motos ont roulé dans les années vingt elles peuvent le faire aujourd’hui. »

Manu le dit et Manu le prouve. Il effectue un périple de 1000 kilomètres d’Épinal à Épinal, en passant par les Alpes de Haute-Savoie, et ce sur sa superbe 350 Terrot à soupapes latérales de 1928. Décidément attiré par les Alpes, il réédite quelques mois plus tard, toujours avec la Terrot, mais en se coltinant cette fois les cols les plus hauts.
Entre deux, il a juste effectué, entre autres petites balades, histoire de maintenir la forme, un aller et retour aux Coupes Moto Légende.

Si tout ceci est bien moins facile que de rouler en BMW R1200 GS ou Harley Ultraglide, ce n’est guère pour autant que ce photographe passionné par la vie en général se prend au sérieux : « Les cyclistes sportifs qui grimpent au col de l’Arravis ont bien plus de mérite que moi ! » A lire impérativement pour l’histoire et le régal de l’œil.

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