Une mycologue au Codever

- « Ce type d’arrêté municipal interdisant la circulation dans les chemins n’est pas conforme », explique Edith Quincé, la délégué régionale du Codever. « Car il doit s’appuyer sur un véritable argumentaire. Protéger la faune et la flore, oui, mais à condition qu’il y ait quelque chose à protéger, certainement pas si la zone est couverte de pissenlits ! »

- Et la déléguée du Codever sait de quoi elle parle : mycologue (spécialiste des champignons) ayant collaboré avec l’Université de Caen (Calvados), elle a son actif la publication de deux traités sur les plantes médicinales.

- Selon elle, un arrêté d’interdiction de circuler ne peut être pris que momentanément, « notamment pendant la période de nidification des perdrix par exemple, ou l’arrivée des oiseaux migrateurs ».

« Pour protéger le biotope, il faut le connaître »

- De même « on ne peut prétendre protéger l’environnement que si on connaît le biotope des chemins fréquentés. Ainsi il serait judicieux de fermer l’accès de certains chemins lors de la floraison de certaines plantes fragiles, notamment comme la violette de Rouen », conclut Edith.

- Après leur réunion du vendredi 27 juin 2008, les adhérents du Codever ont décidé de rencontrer les responsables du Comité de sauvegarde et d’entretien des chemins verts, pour essayer de les faire revenir sur leur décision.

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