En page 8 de la livraison 299 (juillet-août) de Moto Magazine, votre mensuel moto préféré, figure la photo du squelette rouillé d’une moto ancienne. Cette image a été prise en Biélorussie par un lecteur qui demande de quelle moto des « pays de l’est » il s’agit. L’un de nos rédacteurs actuellement en congés vient de nous téléphoner : « Il s’agit d’une Zündapp militaire. »

« Une moto allemande très employée, sur tous les fronts, par les troupes hitlériennes durant la Seconde Guerre mondiale », précise-t-il. La photo (ci-jointe) d’un exemplaire de Zündapp K 500, très similaire et en parfait état de marche, a été publiée dans un reportage sur les motos du 6 juin 1944, sur Motomag.com en juillet 2009. » (65e anniversaire du débarquement de Normandie, voir liens ci-dessous).

Zündapp KS 500, 600 ou 750 cm3 ?
Francis, un lecteur attentif et connaisseur, va plus loin dans l’identification de la machine : « La moto (…) vue en Biélorussie est une Zündapp KS 750 ex-armée allemande (arrivée là pendant les années de guerre, la dernière, enfin celle de 1941-1945 pour les Russes). Le logo venu de fonderie sur le cadre est bien celui de la marque Zündapp. »

Un autre lecteur non moins connaisseur, Marc, confirme l’origine teutonne et militaire de l’inconnue : « Cadre en tôle emboutie (courant à l’époque), fourche à parallélogramme, vestige du pont de transmission arrière côté droit : il s’agit très probablement d’une moto militaire allemande à transmission par arbre, donc certainement à moteur à vilebrequin longitudinal, très certainement un flat-twin. »

Mais concernant le modèle précis, Marc est moins affirmatif que Francis et n’évoque pas la 750 : « Le logo étant celui de Zündapp, il est facile de deviner les restes d’une KS 500 (flat-twin de 500 cm3 à soupapes latérales) ou une KS 600 W (flat-twin de 600 cm3 à soupapes en tête culbutées). Elles furent produites en version civile dans les années 1938-1940 puis militarisées (ajout du W pour Wehrmacht) pour l’armée allemande, attelée ou non à un side-car. »

Il reste donc une petite incertitude quant au modèle lui-même, mais sa marque et son usage ont bien été identifiés. KS 500, 600 ou 750 cm3 : l’un(e) de vous saura-t-il trancher ? Pas facile, a priori, à partir de la photo d’une épave rouillée…

 MàJ 1er juillet 2013 : Marc Bertrand, le Marc ci-dessus cité, est absolument certain qu’il ne s’agit pas d’une 750, explications à l’appui (voir les commentaires de cet article pour les détails). Il ne pourrait donc s’agir que d’une KS 500 ou 600, mais l’absence de moteur sur l’épave empêche de trancher entre les deux. 

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