Dès le vendredi suivant, la FFMC décide de se rassembler devant la préfecture avec un message sans ambiguïté : « On n’existe pas, mais on est là ! »
Les militants veulent montrer par ce message que même si la préfecture les ignore, cela ne les empêche pas de continuer à œuvrer pour la sécurité routière. « Nous n’existons pas, mais nous continuons à faire des actions de prévention en faveur de la sécurité routière, martèle François Gary, coordinateur de la FFMC Aube. Nous n’existons pas, mais nous continuons de mourir sur les routes à cause d’infrastructures mal adaptées à notre mode de déplacement… »
Il faudra attendre le second rassemblement, le 3 mai, pour avoir un début de réaction de la part de la préfecture, qui propose alors à la FFMC 10 de rencontrer le directeur de cabinet. Dans un premier temps la FFMC décline l’invitation avant de l’accepter, le 3 juin. Elle ressortira de cette rencontre avec la même détermination : rencontrer le préfet en personne.
Faisant de nouveau face au mutisme de la préfecture, la FFMC 10, épaulée par les antennes voisines du département (51, 52, PPC et 89), menace de reprendre ses « sit-in », voire de prévoir une grosse manifestation début juillet. Les motards décrochent finalement un rendez-vous avec le préfet, il aura lieu en septembre.
C’est encore une belle preuve de l’efficacité des actions de terrain et de la détermination des militants des FFMC à défendre, au quotidien, la voix des motards.
Nous ne pouvons que souhaiter qu’un dialogue soit enfin rétabli. À suivre !