Présentation

Cette conception n’est désormais plus le fruit d’un seul homme mais d’une petite équipe de 6 personnes (certains ont aussi travaillé sur la sportive 1098). Et le résultat est plutôt flatteur : en détaillant la machine, on cherche en vain les pièces communes au précédent modèle.
- « De l’ancienne, ils ont gardé les leviers ! », précise avec humour Fabien Rezé, responsable presse du Ducati France. Pourtant, dès le premier regard, on reconnaît l’esprit Monster avec l’irremplaçable cadre treillis tubulaire qui fait le trait d’union entre la colonne de direction et le bâti arrière, désormais en aluminium moulé.

De l’alu, on en retrouve d’ailleurs un peu partout et saute aux yeux avec l’imposant bras oscillant au design très sportif qui vient en lieu et place de l’ancien. Les échappements ont aussi profité de la réorganisation générale des éléments avec l’adoption de deux silencieux en position haute.
- De trois quarts arrière, la Monster prend d’ailleurs des airs de Moto Morini Corsaro.
- Une référence plutôt aimable pour cette machine d’entrée de gamme (le prix n’est pas définitif mais devrait tourner autour des 8.000 €).
- Toujours sur un plan esthétique, on notera que l’antique phare rond laisse sa place à un élément très plat avec deux éléments séparés et superposés (deux ampoules) et que l’instrumentation est désormais digitale à 100 %.
- Le gros réservoir laisse sa place à un nouvel élément, placé différemment, recouvert d’une « peau » de plastique en deux parties.

Enfin, ce 696 cm3 profite d’un bicylindre en L éprouvé mais surtout bonifié, car la puissance passe de 73 à 80 ch à 9.000 tr/min et le couple de 6,2 à 7 m.kg à 7.750 tr/min. L’embrayage conserve le système APTC.
- Ce nouveau Monster est plus en phase avec les roadsters sportifs du moment (Aprilia 750 Shiver, Triumph 675 Street Triple), la position de conduite généreusement basculée sur l’avant du modèle présenté hier en est le plus bel exemple. Verdict à l’essai.

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