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Si Royal Enfield garde l’ambition de devenir le premier constructeur mondial de moyennes cylindrées, elle n’abandonne pas pour autant sa manière de concevoir des motos. En s’appuyant sur son glorieux passé, celui du temps où les machines étaient encore « made in Britain ».

Aspect résolument rétro
Ainsi l’Interceptor reprend-elle le patronyme d’une 750 sortie en 1963, son architecture moteur - un bicylindre parallèle - mais aussi ses codes esthétiques. Les carters moteurs sont de formes approchantes (mais inversés droite-gauche) tout comme les culasses, assez plates, et munies d’échancrures latérales menant aux profonds puits de bougie.

Concessions à la modernité
Des formes à l’ancienne donc mais qui abritent un arbre à cames en tête actionnant 4 soupapes par cylindre et une boîte de vitesses à six rapports profitant d’un embrayage assisté. Autre concession à la modernité, le moteur n’est plus un longue course, ce qui pourrait amenuiser les sensations à bas régime. Pour compenser, le moteur est calé à 270° : wait & feel…

Naturellement A2
Au final, le bloc, pourvu d’un radiateur d’huile, développe 47 ch, ce qui en fait naturellement une machine accessible au nouveaux possesseurs du permis, avec un couple intéressant délivré à 4000 tours, ce qui devrait préserver l’agrément de ces machines aux vitesses légales. Ça on aime !
Par rapport aux monocylindres de la marque (telle la 500 Bullet Classic que nous avons testée tout récemment), culbutés et « longue course », mécaniquement vintage, le delta de puissance est d’une vingtaine de chevaux. De quoi convaincre ceux qui empruntent occasionnellement, sous la contrainte de la vie moderne, l’autoroute.

Châssis Harris
Le cadre de ces nouvelles venues a été conçu avec le spécialiste anglais de partie-cycles Harris. Compte tenu de la modeste puissance et de la bonne dimension apparente de la fourche et des amortisseurs, tout devrait rouler, au son des deux échappements à contre-cône, et bien pencher sur des jantes de 18 pouces, à rayons, esthétique oblige.

Raffinements
On vous laisse apprécier en image les lignes de ces deux modèles. Notons que la Continental GT se distingue par ses guidons bracelets, ses commandes reculées avec platine de protection pour le talon, une selle tronquée monoplace, un cuvelage de phare peint en noir et des coloris différents. En outre, de nombreux accessoires seront disponibles pour personnaliser les belles.

Fiche technique
Bicylindre parallèle calé à 270° refroidi par air et huile, 1 ACT, 4 soupapes par cylindre, 648 cm3, 47 ch à 7100 tours, 5,4 m.kg à 4000 tr/min, poids annoncé : 202 kg (sans carburant) ; hauteur de selle : 804 mm ; coloris : orange (Interceptor), blanc (Continental GT)

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