L’électronique n’a pas encore chassé de nos sacoches réservoir la bonne vieille carte routière. Michelin qui a commercialisé sa première carte voilà plus d’un siècle en écoule encore 6 millions chaque année dans l’Hexagone.

Les motards qui accordent au moins autant d’attention au choix de la route à emprunter qu’à la destination finale ne sont pas étrangers à cette résistance de la carte papier qui se doit de coiffer toute sacoche réservoir digne de ce nom (pour savoir comment choisir sa sacoche, c’est par là).

Et que dire du plaisir de préparer son voyage après avoir déplié, à même le sol, la carte de l’endroit à visiter ? Aucun GPS, aussi performant soit-il, ne saurait tenir la comparaison, pas plus que l’écran de son smartphone ou celui de son ordinateur. Le GPS évite de se perdre, la carte invite à voyager.

Fort de ce constat, Michelin n’envisage pas une seconde de sacrifier le papier sur l’autel de la révolution numérique. Sa solution d’itinéraires dématérialisés ViaMichelin cohabite sans peine avec les 145 cartes de France et les 320 cartes du monde présentes à son catalogue.

A l’heure où les vacances tirent sur leur fin (désolé d’avoir à vous le rappeler), gardez donc précieusement vos cartes routières. Nul doute que vous trouverez plus d’une occasion de ressortir du placard ces objets sur lesquels l’obsolescence programmée n’a aucune prise.

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