Les radars de feu en ligne de mire

Quelque 1500 motards au départ et plus de 2000 au retour, avec ceux qui se sont joint au cortège en cours de route, ont donc effectué un périple urbain d’une vingtaine de kilomètres. Le parcours a été ponctué par des arrêts aux radars de feux qui ont été signalés au sol par un grand « R » et recouverts d’un sac poubelle. La précaution avait toutefois été prise auparavant de masquer les plaques d’immatriculation des motos.

Les 15 radars de feux que compte pour l’instant la métropole amiénoise ont flashé au total 14.641 fois en 2011 pour un rapport de 1.976.535 €. Ce qui apparaît comme un gage d’efficacité pour la préfecture apparaît plutôt aux motards du cru comme n’empêchant aucunement ces infractions – certes dangereuses – d’être commises. Trop savamment noyés dans l’environnement, ces dispositifs, ne génèrent aucune prévention, se contentant de les verbaliser. Les arrêts brutaux d’usagers au feu orange augmentent même les risques de collision comme cela s’est produit quelques jours avant la manifestation de ce samedi.

Franck Périn – Correspondant 80