En plus de la restriction de circulation en ville, la FFMC 24 a profité de la manifestation du 10 octobre 2015 pour dénoncer les nouvelles mesures du Conseil Interministériel de Sécurité Routière (CISR) et les annonces du préfet de Dordogne.
La règle des 3 R
« Le préfet n’a qu’un mot d’ordre en matière de sécurité routière, constatait la FFMC 24. La règle des trois R, à savoir Répression, Répression, Résultats… ». Une politique qui ne passe plus au niveau des motards.
Visuels
Ce samedi, les 350 motardes et motards sont restés volontairement en ville, avec des actions bloquantes et symboliques, organisées devant les établissements de l’État. « Nous avons été étonnés de voir également des ados à notre manif, comme quoi la colère est vraiment en train de gagner du terrain », soulignait un membre de la FFMC 24.
Mis en scène
Le cortège s’est dirigé vers le tribunal afin d’y juger le « sinistre Valls ». Les militants ont organisé une mini-scène de théâtre, bien appréciée. Le Premier ministre, Manuel Valls, a été déclaré « coupable d’une politique de restriction, coupable d’une politique de racket, coupable d’une politique de répression, coupable… » Le jugement est tombé et sa tête aussi, sous l’ovation des manifestants.
Non au contrôle technique !
Les motards se sont ensuite rassemblés devant la préfecture. Un amas de ferraille a été déversé devant ses grilles en signe de colère. « Lorsque nous achetons une moto d’occasion, nous sommes capables de juger de l’état des pneumatiques de suite, il ne nous faut pas 3 jours », expliquait un militant.
Un message clair à l’attention du délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, qui, dans une vidéo de Moto Magazine, avait sorti cette phrase absurde à la sortie du CISR, pour justifier la mise en place du contrôle technique moto. Les motards lui ont répondu simplement lors de cette manifestation : « Le contrôle technique, on n’en veut pas ! »
Dans le dur
Le convoi s’est ensuite dirigé vers la mairie. Sur place, les motards ont verrouillé les grilles du portail avec un antivol « agréé FFMC », un gage de fermeté, et avec un peu de mousse expansive pour lier le tout !
La dernière halte a eu lieu derrière le cinéma. Les militants de la FFMC 24 ont marqué un passage surélevé extrêmement glissant, déjà dénoncé plusieurs reprises sans succès.
En fin de manifestation, les motardes et motards ne décoléraient pas et la seule phrase qui se lisait sur toutes les lèvres était : « à quand la prochaine manif ? »
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