La manifestation contre une procédure dite des « véhicules endommagés » a fait son effet sur la très chic Promenade des Anglais.

Le cortège n’avait qu’un objectif : « Faire comprendre qu’on est toujours là. » C’est Jean Antoine qui le dit. Responsable de la fédération dans les Alpes-Maritimes « Ce qu’on voulait nous imposer, ce n’était même pas un contrôle technique, c’était pire ! »

Selon lui, « sur simple suspicion », policiers et gendarmes auraient eu tout loisir d’immobiliser une machine de façon arbitraire. « Comme nous sommes à peu près les seuls à nous mobiliser de façon efficace, nous avons fini par l’emporter, estime Jean Antoine. D’ailleurs, si les camions sont eux aussi écartés du projet, c’est bien la preuve qu’il faut toujours un lobby pour obtenir gain de cause. »

Les voitures et les deux-roues d’une cylindrée inférieure à 125 cm3 échappent à cette procédure stupide.