Motomag.com : Tu as 20 ans, c’est quoi pour toi le Bol d’Or ?
LS : Même si l’Endurance est une discipline qui n’est pas très connue en Italie, j’ai toujours regardé les courses de 24 heures avec un mélange de curiosité et d’admiration. C’est mon père qui m’a fait connaître ces courses. Je me rappelle une fois avoir vu un pilote pousser sa machine jusqu’aux stands après une chute. Il avait une épaule en vrac et il était applaudi par les mécaniciens des autres teams… C’était grandiose ! Aujourd’hui, je suis vraiment fier d’être pilote sur cette épreuve mythique.
Motomag.com : Aux essais, tu as été le plus rapide de l’équipe, en moins de 1’42 avec une moto Superstock. Quelles sont tes ambitions pour la course ?
LS : Tu sais, je n’ai pas vraiment poussé la moto à la limite. Je pouvais aller plus vite, mais il ne sert à rien de prendre des risques car la course, elle, se déroule sur 24 heures. Bien sûr je veux toujours gagner quand je cours, mais ici je me fais tout petit : je n’ai jamais roulé la nuit, je n’ai jamais fait des longs relais, je n’ai jamais appris à gérer les pneus ou les plaquettes de freins… Ici, j’ai tout à apprendre et j’espère seulement ne pas faire de bêtises. Mais je reste confiant, toute l’équipe est très expérimentée et bien soudée autour du team manager. Ils m’aident vraiment beaucoup.