Depuis des mois, la Fédération française des motards en colère de Loire-Atlantique (FFMC 44) constate une dégradation croissante des infrastructures sur le périphérique nantais. Nids-de-poule, rainurages profonds, chaussées vétustes… rendent la conduite d’un 2-roues extrêmement dangereux, avec un risque de perte d’adhérence avéré.

Alerte
Ayant alerté la Direction interdépartementale des routes de l’ouest (DIRO) avant leur action, les Motards en colère n’ont obtenu en réponse qu’une liste des derniers travaux réalisés sur le périphérique.

Art de rue !
Une poignée de militants a donc décidé de passer à l’action, dans la matinée du 26 septembre. Ils ont procédé au marquage de points noirs routiers à l’aide de bombes de peinture non glissante.

« Les revêtements se détériorent plus vite que les décisions de travaux ne sont prises, commente un militant de la FFMC 44, bombe de peinture en main. C’est une situation qui n’est plus tolérable pour la sécurité des 2-roues motorisés (2RM), surtout pour un itinéraire très fréquenté ».

Eviter les morts
Les endroits dangereux ont été copieusement bombés en fluo, et un panneau de danger a été planté sur le bas-côté. La FFMC 44 a précisé que cette action n’était pas pour demander un confort de conduite, mais bien « pour éviter la mort d’usagers en 2RM ».

Menaces
Il faut noter au passage que même si la FFMC 44 avait prévenu la préfecture de Nantes de l’action, cette dernière n’a pas jugé opportun de sécuriser le lieu pour que les militants puissent agir en toute liberté. « Seul un responsable de la DIRO, très remonté contre notre action, était présent, explique la FFMC. Il nous a menacés de porter plainte pour dégradation du domaine public. C’est carrément le monde à l’envers ! »

Affaire à suivre
Inutile de dire qu’avec l’action qu’a menée la FFMC 44, le samedi 19 septembre pour dénoncer la charte 2RM signée avec Nantes Métropole, les relations sont plutôt tendues avec les responsables des infrastructures routières de la région nantaise. Et cela risque de continuer !

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