Limiteur de vitesse : Lavia a tort ?

Fin février 2012, la Sécurité routière remettra sa feuille de route sur la mise en place des limiteurs s’adaptant à la vitesse autorisée (Lavia) à Nicolas Sarkozy. Un mois avant la remise de ce rapport, la polémique gronde déjà...
Dans les tuyaux depuis 2006, le système de limiteurs s’adaptant à la vitesse autorisée, dénommé sous l’acronyme Lavia, a été récemment ressorti des cartons par Nicolas Sarkozy. Le 30 novembre 2011, le président de la République, déjà officieusement en campagne, agitait le drapeau Lavia comme la nouvelle solution pour améliorer les chiffres de la sécurité routière. La vitesse est pourtant passée au troisième rang des causes désignées de mortalité routière, derrière l’alcool et l’hypovigilance.
Depuis, à la Sécurité routière, les experts planchent sur le déploiement du dispositif. Ils ont pour mission de remettre une feuille de route à Monsieur Sarkozy pour la fin février 2012. Mais le délégué interministériel, Jean-Luc Névache a d’ores et déjà déclaré à l’AFP qu’il « serait plutôt en faveur du limiteur ». Et déjà, de nombreux échos grondent.
Chantal en pole
Omniprésente dans les médias, dès que les mots « sécurité » et « routière » tonnent de manière associée, la présidente de la Ligue contre la violence routière (LCVR) pousse le bouchon. Chantal Perrichon rêverait d’un monde où 100 % des véhicules seraient équipés du limiteur de vitesse. Dans un premier temps « sur la base du volontariat », visant les auteurs de grands excès de vitesse « dès 2013 » et enfin à l’ensemble du parc roulant « dans les deux ou trois ans qui suivent ». D’autres échos, plus raisonnés, se font entendre…