En revanche, en dehors, vous devez vérifier au dos de la carte verte (partie originale) la liste des pays rayés. Votre assureur peut également vous fournir une liste détaillée des pays non couverts.

Si votre lieu de villégiature n’est pas garanti, vous pouvez soit souscrire une assurance temporaire en France, soit une « ‑assurance frontière‑ » auprès de l’administration des douanes à l’entrée du pays dans lequel vous allez.

Vous n’aurez alors que les garanties minimales pour une période de 30 jours ou de 90 jours, renouvelable une seule fois pour une durée identique à celle choisie initialement.

Attention tout de même si vous partez dans des pays en guerre, aucune assurance ne pourra couvrir les dommages que vous seriez amené à subir ou à occasionner du fait du conflit.

Par ailleurs, ce qui prévaut en France prévaut également à l’étranger. Si votre moto est assurée au tiers en France, vous ne pouvez pas passer en tous risques juste pour la durée des congés.
Si vous souhaitez une couverture plus complète, cela impliquera une assurance pour un an. De même pour une éventuelle (et conseillée) assistance. Venons-y.

Sécurité maximale

Les contrats d’assistance sont bien souvent souscrits en même temps que votre assurance, qui a elle-même un accord avec une compagnie spécialisée. Faites-vous donc expliciter le contenu de cette prestation.

Si vous avez opté pour une assistance via votre carte bancaire, n’oubliez pas qu’elle ne sera valable que si vous payez votre voyage avec, si vous réglez par exemple des services du type train, avion ou séjour organisé avec acheminement de votre moto.

Une assistance propose le plus souvent une couverture internationale mais ceci est à vérifier avant votre départ. Elle vous offre des prestations de rapatriement, transport et admission en milieu hospitalier en cas de maladies ou de blessures, rapatriement de corps en cas de décès et frais de transport si vous interrompez votre voyage suite au décès de l’un de vos proches.

L’assistance peut également fournir un billet aller-retour pour une personne de votre entourage si vous êtes hospitalisé plus de 10 jours sans possibilité de rapatriement ou bien envoyer un chauffeur pour récupérer votre véhicule si vous êtes dans l’incapacité de le faire.

Bien sûr, il y a aussi les traditionnels frais de remorquage, d’envoi de pièces détachées, le remboursement de la location d’un véhicule. Ceci est bien évidemment valable pour vous et votre passager.

Dans les pays où la conduite est réputée dangereuse, vous avez tout intérêt à bénéficier d’une garantie corporelle à la hauteur voir MM n° 206.

Si une guerre éclate pendant votre périple, l’assistance est tenue de respecter ses engagements, mais dans la limite des possibilités offertes compte tenu de la situation du conflit.

Si celle-ci s’avère impuissante, c’est alors au ministère des Affaires étrangères de prendre des mesures de rapatriement, car il est censé s’occuper des ressortissants français dans des situations extrêmes.

Effets personnels

Vos bagages et accessoires peuvent être assurés pour une durée annuelle. Cette garantie particulière ne couvrira d’ailleurs que le contenant (top-case) et non le contenu (vêtements, appareil photo).

Votre assurance habitation peut en revanche vous proposer une extension « ‑villégiature‑ » ou « ‑bagages‑ » qui indemniserait la perte, le vol ou l’incendie de vos bagages.

Pour tout remboursement, il faudra fournir des factures des biens endommagés, à moins d’avoir souscrit un contrat avec une valeur prédéfinie. Cette assurance peut également s’activer lorsque vous causez des dommages à autrui hors accidents avec votre véhicule.

En suivant tous ces conseils, vous êtes bien assuré. Mais il vous reste encore à vérifier votre moto, votre carnet de santé si des vaccins sont obligatoires (zones tropicales), la situation diplomatique du pays, son climat…

Qui dit bonne couverture dit bonne assistance.

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