La Mairie de Paris a annoncé que le stationnement des deux et trois roues motorisés (2/3RM) serait payant à compter du 1er janvier 2022, reporté au 1 er septembre 2022. Le tarif retenu prévoit un montant proche de 50% de celui des voitures, alors que l’on met quatre motos sur un emplacement de voiture.

Les acteurs du monde de la moto (FFM, FFMC, CSIAM, CNPA, Codever) considèrent que la Mairie de Paris n’a pas appréhendé le problème dans sa globalité et présente par conséquent un projet inadapté.


Problème d’infrastructure...

En effet, il semble évident aux signataires de ce message que les places de stationnement dédiées sont insuffisantes à ce jour. La préfecture de Police évalue le manque à près de 100 000 places ! Quant aux personnes ayant la capacité d’acquérir un 2/3 RM électrique, le parc des bornes de recharge est à l’heure actuelle très insuffisant, voire inexistant.

Nous souhaitons donc poser cette question à la municipalité : « comment les usagers de revenus modestes utilisant leur 2/3 RM chaque jour pour travailler pourront-ils supporter ces coûts alors qu’aucune alternative crédible de mobilité leur est proposée  ?

Les acteurs du monde de la moto demandent à la Mairie de Paris de reprendre ce dossier en concertation avec l’ensemble de la filière 2/3 RM. Elle rappelle s’il en était besoin que les 2/3 RM représentent une solution de mobilité peu émettrice de CO2 permettant également d’éviter la congestion du trafic.


Les signataires de ce message :

FFM : fédération française de motocyclisme, qui représente les instances du sport motocycliste.
FFMC : fédération française des motards en colère, qui représente les usagers de deux-roues motorisés.
CNPA : organisation patronale qui défend les intérêts des entreprises de la distribution et des services de l’automobile en France
Codever : collectif de défense des loisirs verts.
CSIAM : chambre syndicale des importateurs d’automobiles et de motocycles

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