Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 265 personnes ont perdu la vie sur les routes de France en mai 2015, contre 260 en mai 2014, soit 5 personnes tuées de plus, en hausse de 1,9 %.
Baisse des hospitalisations
Les autres indicateurs de l’accidentalité montrent une baisse des accidents corporels, des personnes blessées et hospitalisées :
les accidents corporels baissent de -4,7 % : 4.723 en mai 2015 contre 4.958 en mai 2014, soit 235 accidents avec blessures évitées.
Le nombre de personnes blessées sur les routes diminue de -6,2 % : 5.927 personnes le mois dernier contre 6.316 en mai 2014, soit 389 personnes blessées en moins.
Le nombre de personnes hospitalisées est lui aussi en diminution de -4,5 % : 2.245 personnes ont toutefois dû être soignées plus de 24 heures dans un établissement hospitalier après un accident de la route en mai 2015, contre 2.352 en mai 2014, soit 107 personnes de moins.
Sur les cinq premiers mois de l’année 2015, la mortalité routière est en augmentation : +2,3 %, soit 29 personnes tuées de plus par rapport à la même période de l’année précédente.
Motards plutôt bons élèves
Si l’on fait un focus sur les statistiques d’accidentalité relatives à la moto, on constate qu’il y a eu 615 décès en mai 2015, contre 614 en avril, et 655 en mai 2014. Le nombre d’accidents mortels à moto est donc en baisse d’une année à l’autre.
« L’essentiel de cette hausse global de mai 2015 est imputable aux cyclistes, au cyclomotoristes et aux automobilistes », constate un membre de la FFMC. « Les motards sont également en hausse (d’avril à mai 2015), mais c’est assez léger et faut le rapporter au phénomène saisonnier selon lequel l’accidentalité 2RM est ascendante de mars à juillet, chaque année ». Logique, on sort plus la moto quand il fait beau et chaud.
Attention pendant les vacances !
Il convient donc de faire preuve de prudence à la veille des grandes migrations estivales : les motards devront partager les routes des vacances avec les automobilistes, mais aussi avec les cyclistes et les camping-cars, qui circulent de plus en plus nombreux sur les jolies sinueuses de campagne et de montagne.
Gardons-en mémoire, par exemple, que, dans un virage serré, la surface au sol occupée par une moto n’est pas seulement celle de ses roues, mais aussi celle de la moto en prise d’angle et celle du corps du conducteur, jusqu’aux bras et tête, qui ne doivent pas dépasser sur le sens inverse de la chaussée.
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