« Pour préparer le sauté de veau du soir, on a épluché plus de 40 kg de carottes et autant de pomme de terre », nous confie une des filles. La remorque derrière le bar est, quant à elle, remplie de bière…

Les premiers motards arrivent dans l’après-midi. Certains viennent d’Alsace, d’autres de Vendée ou de Belgique, d’autres encore du Nord ou de la Picardie voisine.

Rouler vers les autres…
L’ambiance est aux retrouvailles et, pendant que certains montent les tentes, d’autres discutent autour du verre de l’amitié offert par club.

On parle certes mécanique, du pneu qui va bien et qui dure longtemps, ou encore des petites modifications que l’on apporte à sa bécane, mais aussi et surtout des concentres que l’on a déjà faites ou à venir.

Tous, hommes, femmes et enfants portent un gilet avec l’écusson de leur club et d’autres qui rappellent les concentres du passé.

Des Barjos bonnards
René, un vieux routard du Gord-Naid MC, explique qu’il n’a que le permis moto, pendant que son voisin de table dit des Pinguinos en Espagne, qu’ils sont la « vraie » concentre hivernale.

Selon lui, « les Eléphants sont devenus un truc trop commercial » ! Brigitte, une motarde belge, souligne quant à elle le rôle fondamental de ses amis les Barjos lors de son grave accident. Avec son ami Luc, cela fait 14 ans qu’ils viennent ici. Tout comme René, Henry, Charles et tant d’autres.

L’ambiance est sympa, décontractée et l’on se sent bien dans la concentre des Barjos. On écoute de la musique hard, on fait la fête, et les autocollants du Che côtoient ceux des aigles…

Finalement ce que l’on perçoit le plus tout au long du week-end, c’est un style de vie, une autre façon de voir le monde, avec la moto vécue comme vecteur d’amitié, de solidarité ou d’échange… Et l’on se dit : ça existe encore ?

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