C’est un peu le serpent de mer de l’administration, l’épée de Damoclès qui plane au-dessus des casques des motards : le contrôle technique, une volonté de la bureaucratie européenne, et dont la plupart des motards ne veulent pas. Entre les deux, l’État français joue un pas de deux assez maladroit.

Pas en 2022...
C’est là que l’on apprend, par des sources croisés entre la FFMC et la CNPA (Conseil National des Professions de l’Automobile) que le contrôle technique a toutes les chances de ne pas être mis en application en 2022, puisque la filière n’est pas prête et n’a pas formé suffisamment d’opérateurs. Il serait repoussé en 2023, donc ?

C’est à voir. En effet, pour ne pas avoir à payer les amendes de l’Union européenne, l’État français va devoir prouver qu’il a pris des actions faisant baisser l’accidentologie des motards (c’est le cas, avec un parc en hausse et une accidentologie en baisse). L’État va donc, pour une fois et contre son gré, défendre la cause des motards qui ne veulent pas du CT. Ironique, non ?

Et vous, vous en voulez, du contrôle technique moto ?

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