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Le tracé du Dark Dog Tour Les organisateurs Bouan attendu au virage Front anti-nippon

…se réjouit Eric de Seynes, directeur d’Option Sports Événements, structure organisatrice du Dark Dog Tour.

Des frais de participation encore élevés
La formule de cette année est déjà réjouissante puisqu’elle permettra de valoriser le sport moto dans le monde, à travers une épreuve accessible aux pilotes amateurs. Pour que chacun de ces derniers puisse participer à une manche, au moins, dans son pays, la FIM a créé une licence amateur à moins de 100 €.

Cependant, les pilotes qui voudront participer aux trois épreuves devront avoir les reins solides financièrement. En effet, pour l’engagement au Moto Tour, d’une durée d’une semaine, un team s’en tire en moyenne pour 3000 €, dont 800 € pour l’inscription. Cette année, il faudra y ajouter 590 € de frais d’inscription pour chacune des deux autres épreuves. Un montant sur lequel se greffent les frais annexes (essence, déplacements, etc.), qui se révèlent les plus importants.

En 2004, Cyril Guillemin qui roulait sur une Aprilia RSV 1000 a dû débourser 3000 € « entre l’inscription, les frais d’essence du camion d’assistance, les péages, les consommables (pneus, essence pour la moto). Et encore, j’étais seul avec mon père, explique ce pilote parisien.

Les frais des participants pourraient être réduits si les organisations avaient la possibilité de leur octroyer une aide financière, même réduite, comme cela est le cas pour les teams permanents dans d’autres catégories (Superbike, championnat d’Endurance, etc.). Or, le fonctionnement même du championnat FIM ne le permet pas.

Bientôt des aides aux pilotes ?
« Pour le Moto Tour, ce type d’aide n’existe pas car il n’y a pas de déplacements importants et que le spectacle est gratuit pour les spectateurs », explique Marc Fontan, le créateur du Moto Tour. Même type d’écho de l’organisation belge : « Nous n’avons pas encore décidé de ce point, mais il est très probable qu’il n’y aura pas d’aide pour cette première année, car nous n’avons pas le temps de trouver les sponsors nécessaires. » Il en serait de même du côté des Italiens qui ont envoyé un observateur lors du Moto Tour 2006. Des assistances techniques gratuites, dont les modalités seront connues courant avril, devraient toutefois être mises en place.

Marc Fontan précise tout de même qu’il y aura bien sûr des primes au résultat par épreuve. Ajoutons que d’autres seront attribuées en fonction des résultats cumulés des trois épreuves européennes. Le Moto Tour bénéficiant d’un coefficient de 1,5 en raison de sa longueur et de sa difficulté.

Les 100 ch, toujours les 100 ch !
Dernier regret pour ce championnat, qui s’annonce par ailleurs alléchant : la non harmonisation des règlement des trois épreuves quant à la puissance des machines. En France, loi oblige, elles devront toutes culminer à 106 ch maximum, alors qu’en Belgique et en Italie, les versions « full » seront bien sûr autorisées. Gageons que certains pilotes français possédant peu de moyens se retrouveront pénalisés lors des épreuves belges et italiennes se déroulant sur piste.

En raison du coût de cette épreuve, les vainqueurs de ce Moto Tour "européen" risquent de se compter sur les doigts d’une main.

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