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Arnaud Vincent chez Honda Moolenar Sylvain Guintoli, enfin pilote officiel Jules Cluzel dans ses nouveaux habits de lumière

Honneur au tout premier d’entre eux, qui a tout de même été sacré champion du monde en 2002, avec un titre en catégorie 125 : Arnaud Vincent.

Dernière chance pour Arnaud Vincent ?

Honneur au seul Français a avoir été sacré champion du monde en 125 : Arnaud Vincent. Nul doute qu’après une éclipse de trois ans, le pilote du team Moolenar racing fera tout ce qui est en son pouvoir pour briller. A Barcelone il porte encore son cuir de l’an dernier.

Ce dernier a signé, quasiment à l’arrache son contrat chez Moolenar Racing en fin d’année 2005. Après les déboires qu’il a pu connaître chez KTM en 2003, puis une saison marquée par une grosse blessure en 2004, enfin une année catastrophique chez Fantic, le Nancéen a gardé sa motivation intacte, parce qu’il sait que « c’est l’ année ou jamais pour se refaire plaisir et réussir quelque chose de sympa. Déjà, la moto marche bien, avec un moteur souple et onctueux comme je les aime, reste à retrouver le rythme (je n’ai plus roulé depuis Valence l’an dernier) et à parfaire les réglages de la partie cycle. »

Arnaud Vincent s’est bien préparé, mais peut être pas dans la bonne voie. « Cet hiver, j’ai fait beaucoup d’enduro, trop apparemment puisque si j’ai une super condition cela m’a installé dans une sorte de faux rythme. J’aurais dû sans doute continué à faire beaucoup de kart comme par le passé pour développer les réflexes et l’ agressivité. »

Le deuxième pilote dans la catégorie quart de litre à tenter de briller est :

Sylvain Guintoli, meilleur privé

Sylvain Guintoli est sans doute le pilote français qui détient le plus d’atouts pour briller cette année en 250. Il dispose, enfin, d’une moto d’usine et a été sacré deux fois meilleur privé en quart de litre en terminant 10e en 2003 et 2005.

Pour Sylvain Guintoli, ce sera aussi l’occasion de marquer la saison de son empreinte. Avec Arnaud Vincent, il est l’un des pilotes les plus expérimentés. En effet, il a été sacré deux fois meilleur privé (en 2003 et 2005) dans la catégorie quart de litre.

Désormais il dispose d’une Aprilia d’usine, au sein de l’ Equipe GP de France-Scrab, mais cela n’a pas été sans difficulté « à cause de l’importance du budget engagé, la décision n’ a été finalisée qu’en janvier. Mais, au final, l’important est bien d’être là aujourd’hui avec les moyens de se battre devant ».

Il se déclare enchanté par sa nouvelle monture. « Lors du premier roulage à Valence, j’ai été enchanté par le comportement très sain du châssis et malgré l’absence des techniciens Aprilia à cette séance, mon équipe a su trouver une très bonne base de réglage que l’on va maintenant s’ appliquer à peaufiner. »

Mais disposer du meilleur matériel ne suffit pas, car la concurrence va se montrer rude. « On trouve cette année 10 motos d’usine et 5 Aprilia d’usine 2005 comme la mienne. En sachant que cette moto va nous permettre de réduire l’écart de l’an passé avec les motos d’usine, le but clairement annoncé est de figurer régulièrement dans le top 5. »

Avec son passé de quasi « vétéran » (il a commencé les GP en 2000), l’objectif du Drômois est bien de passer un jour dans la catégorie reine, mais « sans brûler les étapes, en réussissant une belle saison et en progression constante ».

Enfin le dernier Français a être engagé en quart de litre est :

Jules Cluzel, le p’tit nouveau

Jules Cluzel aura la rude tâche de tout apprendre en catégorie 250, alors qu’il n’a jamais roulé dans cette catégorie à ce niveau. On croise les doigts pour ce jeune espoir français.

Ce pilote, originaire de l’Allier, est extrêmement jeune (17 ans) et ne bénéficie que de quelques participations en GP 125, l’an dernier au sein du team Malaguti. Jules Cluzel a été sélectionné par l’Equipe GP de France-Scrab pour être coéquipier de Sylvain Guintoli.

Et cela tombe bien, car il disposera de l’ex-machine du Drômois. Il a tout à apprendre, dont le fonctionnement de son Aprilia. « J’ espère bien commencer à comprendre la machine d’ici une ou deux épreuves et je suis surtout impatient de voir le comportement de la moto en course. A ce jour, j’ai fait peu de kilomètres, aussi j’ai décidé d’y aller prudemment, marche après marche. J’espère être au top à partir du GP de France. »

Car le passage à la 250 n’est tout de même pas évident. « En quart de litre, on rentre plus fort dans les virages que sur une 125 et on doit également accélérer plus fort en sortie et ça, c’est le plus difficile. »

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