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Chine et compét’ : convaincre Chine et compét’ : un français en Chine Chine et compét’ : fan de course Chine et compet’ : curieux invités

Selon Michel « Le public chinois ne sait pas ce que c’est que la moto de compétition, sauf à travers la télévision. » Selon lui, le boum de la moto reste encore à venir « C’est la première fois que l’on organise un tel événement en Chine. »

Pour Michel Marqueton, le chemin fait pour organiser un tel événement a été plutôt chaotique. Il se rappelle ses débuts : « Au départ J’ai tenté avec des méthodes conventionnelles de convaincre Zongshen de l’intérêt pour un constructeur de participer à un championnat du monde d’Endurance ou même à des compétitions toutes simples. Je leur ait expliqué qu’ils avaient un intérêt technologique en plus d’un intérêt commercial. » Même si les Chinois comprennent le discours, ils ne craquent pas. En fait « Mon premier contrat avec Zongshen, je l’ai décroché au restaurant en trinquant avec le patron jusqu’à plus soif. » Le lendemain le contrat était signé.

C’est une méthode de travail qui peut surprendre les occidentaux, mais c’est comme cela que se font la plupart des contrats en Chine. « Les dirigeants ont besoin de connaître les gens avec qui ils vont travailler. On peut avoir le meilleur prix ou le meilleur produit, les contacts humains sont déterminants. »

Par contre, la parole donnée est sacrée, dans les deux sens. Ainsi Michel Marqueton a dû en faire le rude apprentissage dans l’organisation de son team : « Il n’y a pas de dépassement de budget autorisé et même si on est en difficulté il n’y a aucun espoir d’avoir un centime de plus. Car pour les chinois, dépasser un budget donné est une faute très grave. »

Après avoir été sacré champion du monde d ‘Endurance en 2002 et vice-champion en 2003, Michel Marqueton a décidé de s’investir dans le championnat mondial Superbike. « Pour nous cela nous semblait la suite logique puisque le WSBK est un ton au dessus du championnat d’Endurance. On se donne trois ans pour arriver au plus haut niveau. » Sa façon de faire sera la même qu’en Endurance : « Nous allons commencer avec de petits moyens, et construire le team petit à petit. »

Un fan de MotoGP
Steven Stui, est l’un des acteurs qui risquent de faire bouger le plus le paysage de la moto en Chine. Fan de motoGP, il se bat depuis quelques années pour l’arrivée de cette discipline dans son pays. Son objectif est atteint puisque la Dorna a programmé une épreuve l’an prochain à Shanghai.
Comme beaucoup d’hommes d’affaires, il est constamment pendu à ses deux téléphones portables.

Une équipe chinoise au plus haut niveau
Cet industriel qui travaille dans la mode de luxe, y croit tellement qu’il a constitué avec ses relations un team au plus haut niveau. Cette équipe, qui est la seule de Chine, a été invitée en tant que "wild card" au GP de Malaisie, l’an dernier. La première moto a été financée par sa structure et la deuxième par Arlen Ness, le fabricant de cuirs, bien connu dans le monde de la compétition.
Sur la 81 se trouve Huang Shi Zhao et sur la 82 He Zi Xian, les rares pilotes professionnels de Chine.

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