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La Savoie en Quad : savoir couper… La Savoie à moto : ne pas rater l’immanquable p’tit Bernard, du pur bonheur La Savoie à Moto : respectueux de la nature La Savoie : le Mont Blanc vu de la Roche de mio Vieilles comme neuves Paolo et sa Guzz’

Cette philosophie il la développe auprès de ses clients, car le rythme est celui de la découverte, sans mettre de gros gaz. Surtout quand on croise des randonneurs : ralentir pour éviter de les couvrir de poussière. Son maître mot est « respect », de la nature, de la flore, de ses habitants et des visiteurs. Cela est tellement plus simple à mettre en œuvre que d’imposer des règles absurdes par loi interposée.

C’est un plaisir que de se laisser guider par ce jeune de 24 ans qui a grandi dans le coin . Au fil de la ballade, il pointe du doigt un élément du paysage et indique avec son accent local . « Là c’est le glacier de Bellecote situé a 3.418m que vous pouvez faire en télécabine, ici c’est la Roche de Mio à 2.739m »

Une bonne Thuiles

Notre itinéraire nous conduit dans la petite ville de Thuiles, en Italie après avoir franchit le Col du petit St Bernard. Situé à 2188 m c’est le passage le moins élevé du nord de l’arc alpin, connu pour son hospice, et qui marque la frontière entre la France et Italie.

Une fois arrivé à Thuiles, un groupe compact de Gilera, Moto Guzzi, Ducati en 125, 175, 250 et 350 fait son apparition. La conversation s’engage avec Fassino Paolo , qui a eu la bonne idée. « On fait juste une petite pause café avant d’attaquer le col pour retrouver le groupe dans un petit restaurant de l’autre coté de la frontière. »

Paolo est un gaillard de 48 ans qui vit juste a 50 km d’ Aoste. Passionné de motos anciennes, il en possède pas moins de 4 exemplaires dont une Bianchi Tonale de 1957, une Ducati 500 desmo et une Moto Guzzi Lodola gran tourismo de 1962.

« On fait partie d’un club de motos et voitures anciennes créé en 1989 qui compte environ 1750 membres. Deux w.e. par mois on organise une petite ballade de 200 km en moyenne, aujourd’hui c’est Colle del Piccolo San Bernardo avec la chaleur, la montagne et l’altitude. »

Christophe Bornerie

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