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Une action de la FFMC 90 a eu lieu le matin du vendredi 6 octobre à Belfort. Il s’agissait de montrer que la moto contribue à fluidifier le trafic et qu’elle constitue une réponse autrement plus pertinente que la voiture aux problématiques de déplacement urbain et d’engorgement des villes. L’opération a bénéficié d’une belle couverture médiatique.

Les membres de la FFMC du Territoire de Belfort ont préalablement défini deux trajets. Le premier parcours, dit "travail-loisir", reliait la mairie d’Offemont à l’usine Alstom. Le second partait de la mairie de Valdoie jusqu’au centre Leclerc.

Les trajets ont été effectués à vélo, à moto, en bus et en voiture.
Certains avaient pour recommandation d’adopter une conduite rapide, les autres une conduite tranquille.

Résultat probant
Bernard Daguet, secrétaire adjoint de la FFMC90 et Mathieu Chappuis, coordinateur adjoint, ont dévoilé un résultat sans appel. Le motard avec une conduite rapide n’arrive que très peu de temps avant celui à la conduite apaisée. Premier enseignement de cette matinée : se presser à moto ne permet de gagner qu’une petite minute sur son temps de trajet total. Le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Les voitures arrivent, quant à elles, 30 minutes après les 2 roues. Le bus, contraint par ses nombreux arrêts, arrive, en toute logique, bon dernier.

La moto est une solution, pas une pollution
Fort de ces parcours chronométrés, la FFMC90 réaffirme le rôle bénéfique de la moto en termes de fluidification du trafic. Ses trajets sont sensiblement plus courts que ceux de l’automobile, sans compter le temps alloué au stationnement.

Les motards craignent que Belfort ne cède à la tentation des Zones de Circulation Restreinte (ZCR). La FFMC90 appelle les usagers à descendre dans la rue le 21 octobre prochain à Belfort. Objectif : empêcher que les motos ne soient bientôt interdites, après Paris, dans la France entière. La FFMC90 entend revendiquer haut et fort la liberté de circulation de chaque citoyen.

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