Discret, le moteur refroidi par air offre un agrément nouveau à ce type de machine. S’il conserve sa boîte mécanique à quatre vitesses commandée au guidon, il est plus facile à amadouer qu’un modèle à moteur deux-temps, car moins violent lors des reprises.
Si cette petite LML n’a rien d’un foudre de guerre (83 km/h réels en pointe), côté consommation, la mécanique indienne fait des miracles (3,7 l/100 km). Ce scooter se révèle même très agréable à emmener dans les petites ruelles au bénéfice d’une boîte de vitesses bien étagée.
Désuet mais attachant
Retravaillé pour accueillir le nouveau propulseur, le châssis autoporté en acier s’avère plus rigide que l’original et garantit une tenue de route plus rassurante. Attention toutefois lors des premiers kilomètres, car le train avant léger et les petites roues équipées de pneu de piètre qualité peuvent surprendre, surtout sur chaussée humide.
Une fois que l’on s’est habitué au léger dandinement de l’engin et à son frein arrière commandé au pied droit, le trafic urbain n’est plus qu’une formalité. En route, la selle trop dure et le manque de protection limitent le rayon d’action, tandis que l’absence de véritables rangements (pas d’espace sous la selle) ne facilite pas le quotidien.
Verdict. Si la véritable Vespa italienne doit réapparaitre prochainement au catalogue Piaggio, cette version 4T a pourtant de nombreux avantage à faire valoir, à commencer par son tarif. Vendue 2750 euros, elle est certes moins authentique qu’une vespa 2-temps, mais elle s’avère moins gourmande, et suffisamment efficace pour assurer les petits trajets quotidiens, avec un style certain.