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La Mahindra de Moto3 victorieuse à Assen Jawa-Mahindra : exercice de style BSA 650 de la fin des années 60 La Mahindra 300 Mojo produite en Inde

Investie dans la catégorie Moto3 des Grands Prix depuis 2011, la firme indienne Mahindra commence à obtenir la visibilité médiatique dont elle a besoin pour s’affirmer mondialement en tant que constructeur moto.

Succès en Moto3
Sur le sous-continent, elle produit des scooters, des 125 utilitaires et un roadster routier de 300 cm3 baptisé Mojo. En 2016, elle a engagé deux machines en championnat du monde Moto3 sous la marque Peugeot - elle est actionnaire majoritaire de Peugeot Scooters -, dont une aux mains du Français Alexis Masbou, et deux sous la bannière Mahindra.

Et avec succès puisque le jeune Italien Francesco Bagnaia a remporté les Grand Prix des Pays-Bas et de Malaisie. Une belle motivation pour renforcer le travail avec Suter Racing, qui construit la machine et développe son team basé en Italie. C’est aussi un tremplin pour faire revivre les marques Jawa et BSA fraîchement acquises.

Relance de Jawa
Jawa est surtout connue aujourd’hui pour ses monocylindres destinés aux courses de speedway, qui restent une spécialité des ex-pays de l’Est. Et si les bicylindres 2T utilitaires ont fait les beaux jours de la marque tchèque dans les années 60-70, la production actuelle, dont le 660 Sportard animée par un monocylindre Yamaha-Minarelli, reste confidentielle. En relançant Jawa (avec des machines lifestyle ?) Mahindra compte surtout toucher l’Asie du sud-est, et l’Inde où l’image de la marque serait encore ancrée.

London calling
L’exploitation de la marque anglaise BSA a elle été acquise pour 4 millions de dollars et les visées de Mahindra sont là plus claires pour nous lorsque l’on mesure le succès grandissant des Royal Enfield vintage en Europe et aux USA tout comme l’assise renforcée de Triumph sur ce créneau.

L’icône anglaise dont la production a cessé en 1972 pourrait donc être relancée et un exercice de style de Jakusadesign (notre photo d’ouverture) circule sur Internet. Et lorsque l’on sait que BSA signifie Birmingham Small Arms, on peut imaginer le début d’une lutte fratricide entre deux compagnies indiennes armées par… les Anglais !

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Redécouvrez l’histoire de BSA à travers la collection Motoscopie :
- Motoscopie n°4 - L’histoire des Triumph 750 Trident et BSA Rocket 3

- Motoscopie N°7 - Les twins BSA de 1946 à 1972
- Motoscopie N°9 - Les monocylindres BSA mono-bloc de 1958 à 1972

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