Essai

Sûr, avec son look radical et agressif dans la lignée de ses grandes sœurs, la Duke en jette ! Et sa petite gueule taillée à la serpe, son cadre typé treillis, son logo au design urbain ne manquent pas d’attirer les regards.

À ce prix, on oublie volontiers que la selle un peu dure (mais large), malmène le postérieur. Les bras, eux, tombent pile sur le guidon et les repose-pieds un poil relevés assurent une ambiance sportive. Contact.

Le gros point fort de cette machine reste sa partie-cycle. Rien à redire ! La fourche WP de 43 mm et le monoamortisseur arrière assurent l’homogénéité de la machine. C’est un plaisir de l’incliner sur les petites routes viroleuses.
Le freinage, assuré par un étrier radial à 4 pistons, remplit son contrat. En ville aussi, elle s’en sort bien. Légère et maniable, elle se faufile sans effort, au bémol près d’un rayon de braquage un poil trop grand.

Le tout nouveau moteur monocylindre 4-temps, en revanche, déçoit. Simplement parce que conformité aux lois européennes oblige, les « petits » 15 ch qu’il développe ne suffisent pas à mener l’ensemble à son maximum. Pourtant, pour un 125 cm3, les accélérations restent assez franches, mais la plage d’utilisation demeure limitée (entre 7.000 et 11.000 tr/min). Il faut donc jouer du sélecteur, heureusement docile, pour évoluer avec vivacité. Enfin, le manque d’allonge du mono n’empêche pas d’accrocher les 110 km/h, largement suffisant pour une utilisation urbaine et périurbaine.

Verdict. La Duke 125 est une réussite. Le niveau de finition et d’équipement est digne d’une plus grosse cylindrée. On regrette seulement le manque de fun du moteur. De quoi rêver à un 250 cm3, qui siérait bien mieux à cette petite autrichienne bien née.

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