Interview de 40 Millions d’Automobilistes : les candidats sous estiment les problèmes routiers

Le monde de la moto n’est pas le seul à avoir interrogé les candidats à l’élection présidentielle. L’association 40 Millions d’Automobilistes a fait de même. Avec un succès identique : les candidats ont fait preuve d’une imagination proche du néant… Laurent Hecquet, délégué général de 40 Millions d’Automobilistes, explique son amertume.
Pourquoi êtes-vous inquiet à l’approche de l’élection présidentielle ?
On se dit non satisfait et inquiet pour l’avenir car l’automobile ne fait pas partie des préoccupations des candidats à l’élection présidentielle. Nous n’avons pas de réponses précises aux questions que nous avons pu poser. La majorité des candidats nous a répondu, on trouve des pistes, mais sans réelle explication sur d’éventuelles modalités de mise en place. On reste dans le politiquement correct, la réponse polie, comme si l’automobile était à bannir de notre société. Les citoyens français sont en droit d’attendre des réponses précises en termes de politique économique, de sécurité routière, d’infrastructures… Les Français vivent la route au quotidien.
Le prix du carburant s’envole. Comment les candidats comptent-ils résoudre cette problématique ?
Nos questions sur ce thème portaient sur deux points : dans l’immédiat, comment ne pas grever le pouvoir d’achat des Français avec le carburant ; dans l’avenir, quelle sera l’énergie nécessaire à leur mobilité ?