Un maire à l’écoute des motards

Et, « (...) surtout, pour les nouveaux aménagements à venir, nous souhaitons, tenir compte de vos suggestions, de vos observations », précise Jean-Pierre Fougerat , Maire PS de Couëron (44), vice-président de la communauté de commune, chargé de la voirie et délégué aux projets d’espace public. Les usagers de deux-roues sont régulièrement reçus par la direction de pôles, et apportent leurs points de vue concernant les infrastructures.

Une considération notamment due au maire, qui a déjà eu l’occasion d’être sensibilisé à l’usage du deux-roues en ville. Il a parcouru, il y a quelques années, les routes de l’agglomération nantaise à la demande de la FFMC de Loire-Atlantique. L’initiative l’a séduit.
 Elle devait se revivre pour sensibiliser techniciens de la voirie nantaise et directeurs de pôles. Une volonté d’échange et de travail en commun qui se concrétise par un cortège royal, Jean-Pierre Fougerat en tête !

Quand l’esthétique prime sur l’utile

 Aux abords du rond-point, situé boulevard François Mitterrand à Saint-Herblain, d’étranges figures métalliques guettent le motard, jamais à l’abri d’une chute.
 Ces « dents de la mairie » balisent un véritable parcours du combattant. Gare aux motards amateurs de culture nantaise : la plus forte concentration de cette espèce se trouve à St-Herblain, non loin du tout nouveau « Zénith » qui ouvrira bientôt ses portes.
 La FFMC est prête « à donner le coup de main » pour améliorer l’aménagement du giratoire. Mais, Maurice François, directeur général de la Proximité, rassure : « Je ne vous promets pas qu’on va les scier demain matin, mais on peut éviter d’en mettre d’autres. » Un bon début.

Motards et élus : une relation bénéfique

Ces potelets de la mort ne sont pas les seuls. D’autres surgissent, ici et là, souvent pour éviter les stationnements non autorisés. Pourtant, « pour le même usage et le même coût, il existe des potelets en matière plastique montés sur ressort, moins dangereux », affirme Joseph Pornet.

Le temps pluvieux a permis également aux élus et techniciens de constater l’adhérence incertaine des deux-roues sur les plaques d’égouts ou autres peintures glissantes sur la chaussée, qui favorisent la chute.
 Elles peuvent alors être fatales pour les usagers du deux-roues, si un mobilier urbain se trouve dans sa trajectoire.

La relation qui existe entre motards et élus semble bénéfique, car « les nouveaux ronds-points de la Gréneraie sur les bords de Loire sont parfaits », se réjouit Joseph.

Serait-ce, pour les motards, l’annonce d’un avenir plus rose ?

Alain Le Poupon, correspondant 44.