Le site d’enquêtes Mediapart.fr révèle une pratique qui va faire bondir les usagers de la route : le préfet Jean-Jacques Debacq, directeur de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions à la circulation (Antai), a fait payer une douzaine de contraventions par son administration, le Trésor Public…

Voilà un haut-fonctionnaire désormais mal placé pour donner des leçons ! Le M. Contraventions de l’administration française, le préfet Jean-Jacques Debacq qui dirige l’usine à gaz chargée de traiter les amendes routières générées par les radars automatiques, aurait, selon Mediapart.fr (article payant), fait payer 12 contraventions par le Trésor Public, entre fin 2010 et l’été 2013.

Correspondant à des infractions au stationnement et à la vitesse, ces procès-verbaux, d’un montant total de 700 euros, étaient adressés à la Peugeot 508 de fonction du préfet. Or, les infractions ont été constatées le dimanche. Le haut-fonctionnaire les a fait régler par son administration, et n’a fait l’objet d’aucun retrait de point.

Le préfet semble ne pas appliquer à lui-même la règle qu’il souhaite imposer aux autres conducteurs… De quoi discréditer un peu plus le contrôle-sanction automatisé, dont on fête le 10e anniversaire ce mois-ci (lire Moto Magazine n°301).

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