Evolution du vétouine
Le moteur n’est pas une nouveauté en soi, puisqu’il est étroitement dérivé de celui de la VTX 1300. Bicylindre en V à 52° de 1312 cm3, le bouilleur de la Fury… pardon, de la VTCX se caractérise par un vilebrequin à maneton unique, un double balancier d’équilibrage pour limiter les vibrations et un nouveau système d’alimentation par injection.
Contrairement à ses homologues à 45° de chez HD, le bloc est refroidi par eau. A noter à ce propos l’intégration du radiateur qui, bien que visible, ne casse pas la ligne de la moto. Discrétion oblige, la durite supérieure est même camouflée sous le couvre culasse du cylindre avant. Un détail qui rappelle que chez Honda, on ne badine pas avec la finition !
Grâce à un nouveau système d’échappement dédoublé, et de nouveaux arbres à cames, Honda revendique des performances de premier ordre. Du moins, supposons-nous, eu égard à une machine développant 57,8 ch pour 303 kg ! Toujours du côté des affirmations, l’appétit d’oiseau annoncé de la bête retient particulièrement l’attention : 5 litres aux 100 km… Comme pour le reste, cela sera à vérifier à l’essai.
Faux cadre rigide
Côté partie-cycle, la VT 1300 CX est dotée d’un cadre réalisé dans un alliage nouveau d’acier haute résistance, d’une fourche conventionnelle de 45 mm de diamètre, de roues de 18 pouces à l’arrière et 21 à l’avant, chaussant respectivement des pneus de 200 mm et 90 mm. Les disques de frein sont de 336 mm à l’avant et 296 à l’arrière. Le bras oscillant, en aluminium, intègre une transmission par cardan très discrète visuellement. Discret aussi, au point de faire croire à un cadre rigide, le monoamortisseur arrière est réglable en précontrainte (5 positions) et en détente.