Essai

Oubliez la petite sportive fluette des années 2000, en 2011 la 125 CBR prend des airs de grande routière. Inspirée par sa grande sœur la VFR 1200, similaires à ceux de la nouvelle CBR 250, ses nouveaux galbes offrent une protections du pilote accrue. Bulle plus haute, carénage plus large, la CBR protège mieux et flatte l’ego de son conducteur.

À son guidon, on profite d’une nouvelle instrumentation complète (cf légende), de rétroviseurs plus larges, fixés à même le carénage, et d’une selle toujours aussi confortable. En route, on retrouve une partie-cycle véritablement agile, malgré l’ajout d’un pneu arrière plus large. La petite CBR a pris de l’embonpoint (21 kg) mais il est à peine perceptible, et malgré des suspensions toujours aussi souples, il est difficile de prendre en défaut cet ensemble aussi à l’aise en ville (rayon de braquage ultra faible) que sur les petites routes de campagne, voire sur circuit (avec un bémol pour le grip de ses pneus sous la pluie).

Rond et amusant, le monocylindre 4-temps refroidi par eau de 13 ch est toujours aussi volontaire et agréable à solliciter. A fond de six, il permet même d’accrocher une vitesse de 115 km/h. Sa sonorité est un peu plus étouffé par le nouvel échappement et l’injection retravaillée devrait permettre de passer sous la barre des 3,5 litres aux cent kilomètres. Avec son nouveau réservoir de 13 litres, cette véritable moto de tourisme ne devrait donc pas souvent visiter la station essence !

Verdict. Toujours aussi polyvalente, mais désormais plus attirante, la nouvelle CBR rattrape un retard certain sur ses concurrentes sportives, Yamaha 125 YZF en tête. En proposant des solutions plus pratiques (position – y compris en duo –, rangement sous la selle, ...) et une hauteur de selle la rendant accessible à tous, le tout à un tarif placé (3490 euros), la CBR ratisse très large. Elle devrait donc continuer à faire le bonheur de nombreux usagers en quête d’une machine fun, pratique et facile au quotidien.

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