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Free Wheels et économie locale : stands à Coupière Free Wheels et économie locale : Tino, exclusif Harley Free Wheels et économie locale : un maire satisfait Free Wheels et économie locale : bière et merguez...

Il est difficile de faire un bilan à seulement quelques jours de la fermeture du festival, mais les différents commerçants de la ville sont satisfaits de l’opération et sont prêts à recommencer l’année prochaine.

« J’ai été un peu surpris par les événements », nous déclare un charcutier de Courpière, « mais j’ai de suite réagi en proposant des brochettes, merguez et chipolatas, confectionnées par moi-même, à consommer sur place. J’ai volontairement proposé le sandwich à 3 euros et ça été un succès terrible. Avec ma femme, on a travaillé comme des fous, mais en trois jours, on fait le chiffre d’affaires de plusieurs mois. » À voir le taux de remplissage des bars de la ville, il ne doit pas en être autrement pour eux aussi.

Auparavant, lorsque le Free Wheels était basé à Cunlhat, des estimations donnaient des chiffres éloquents pour l’économie locale. Même si de façon éphémère, le rassemblement donnait du travail à des chômeurs (cette année, à Courpière, Pôle Emploi tenait une permanence pendant le week-end), les hôtels et autres gîtes étaient bondés à 30 Km à la ronde, les couteliers de Thiers se frottaient les mains… Au total, selon une estimation rapportée par le journal local La Montagne, chaque biker laissait sur place en moyenne 274 euros.

Toujours selon le journal, en date du 28/05 de cette année, le Free Wheels c’était un million d’euros de recette pour la commune et 12,5% des recettes annuelles du département du Puy-de-Dôme ! Sauf qu’en 2002, le Conseil général du département décide de ne plus attribuer la subvention de 200 000 francs à la commune de Cunlhat pour l’organisation du Free Wheels. Le président du département, Pierre-Joël Bonté, ainsi que le conseiller général André Chassaigne ont ainsi voulu se détacher de Hells Angels, les organisateurs.

Cette année, la manifestation a eu lieu sans subventions, avec tout simplement la mairie de Courpière qui a donné un coup de main à la Free Wheels SARL, la société qui organise le festival.

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