Ainsi, les spécificités des autres usagers ne sont jamais prises en compte lorsque l’on passe son permis. Par exemple, pour les automobilistes, la connaissance des accidents moto de type récurrent (tourne à gauche...) éviterait bien des accidents, et vice-versa pour les motards (les angles morts…). -Modifier les modalités du permis s’avère donc une mesure indispensable pour améliorer les relations entre usagers.
En attendant une prochaine transposition du permis au niveau européen qui pourrait faire évoluer les mentalités, une implications financière des constructeurs (comme cela existe déjà au Japon) ou un continuum éducatif pourrait représenter des solutions très concrètes… encore faut-il en avoir la volonté politique.
Forum du Mondial : pour un meilleur partage de la route
Forum FFMC du Mondial du 2 roues :
Si le partage de la route entre les usagers est une évidence, elle l’est peut-être un peu moins en pratique.
Alors comment concilier harmonieusement les contraintes liées à la conduite de véhicules aussi différents que l’auto et la moto ?
Pour Denis Redon, Monsieur Moto national « la route, c’est comme une co-propriété qu’il faut savoir gérer en bonne intelligence ».
Certes, mais une telle attitude passe d’abord par une bonne formation.
Or, Nicolas Garand (FFMC 34) déplore le manque de contrôle (et de sanctions) exercé sur les auto/moto-écoles où se côtoient le pire comme le meilleur : « Je considère que nous sommes au bout d’un système.
L’accent doit être mis en priorité sur la formation des moniteurs, ce qui demande plus de moyens financiers et pédagogiques. »