Deux heures de « plateau » auront pour but d’apprendre aux élèves les points de contrôle de sécurité à vérifier sur leur véhicule, ainsi que les bases de la conduite d’un deux-roues (freinages, slalom, etc...).

Enfin, les trois dernières heures se feront en agglomération. Les élèves apprendront alors à se comporter au guidon de leur moto, scooter ou leur tricycle dans le paysage urbain.

Campagne et site
Une campagne publicitaire est lancée depuis ce 1er janvier 2011. Une affiche, destinée à la presse et Internet, délivre un message simple : « Avant de monter dessus, apprenez à le maîtriser ». Aussi, un site Internet dédié au deux-roues est disponible. Explications et conseils de sécurité à la clé. Pour y jeter un œil, cliquez ici

350 euros en moyenne
En plus de l’achat du deux-roues, et de l’assurance obligatoire, le néo-motard devra faire un dernier effort financier pour cette nouvelle formation. Coût moyen annoncé : 350 €. En plus de la contrainte de temps, celle de l’argent risque aussi de freiner l’acheteur potentiel. « Certes, la formation sera bénéfique à ceux qui la suivront mais le marché du deux-roues risque d’en être fortement pénalisé », s’inquiète Luc Forestier, président du Conseil national des professionnels de l’automobile (CNPA).

7 mieux que 3
Une formation que la FFMC salue néanmoins. Sa participation dans les débats avec les pouvoirs publics a porté ses fruits. Aussi, si elle salue cette augmentation de la durée de formation (trois heures n’étaient que symboliques), elle se réjouit d’avoir œuvré aussi pour que cela reste une formation sans examen et non pas un permis pur et dur, plus coûteux et contraignant.

Et les automobilistes ?
Un gros regret tout de même : si on demande logiquement aux usagers de deux-roues à moteur de se former, il est bien dommage que les candidats au permis auto ne soient pas plus sensibilisés à la présence des scooters et motos dans la circulation, car la responsabilité des accidents de deux-roues se partagent largement (selon les statistiques), avec les quatre-roues (60% des cas).

Le rôle des écoles
Reste à savoir comment cette formation sera appliquée correctement par l’ensemble des écoles de conduite, et si elle influera dans le bon sens les chiffres de la sécurité routière.
Car, si tant d’efforts sont faits, c’est bien sûr pour faire baisser le bilan des accidents sur les routes.

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