Le cabinet du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux vient de déposer plainte dans le but d’identifier les auteurs de la fameuse fausse lettre largement diffusée via Internet en début de semaine. Soi-disant émanant du ministère de l’Intérieur, cette missive à destination des préfets, reprenant grossièrement l’en-tête bleu-blanc-rouge, les enjoignait à supprimer les panneaux indiquant la présence d’un radar automatique fixe sur le bord des routes.

Buzz sur le web. Cette missive a créé un buzz sur la Toile mondiale, au point que Motomag.com se penche dessus afin de démêler le faux du vrai, et confirme très vite le canular (lire la dépêche "Suppression de la signalisation des radars : un canular !").

Engorgement des tribunaux. L’annonce du ministère confirme qu’il s’agit d’un faux. Lefigaro.fr explique qu’une enquête va être menée par la police judiciaire afin de déterminer l’origine de la missive. Cette affaire est certes dommageable, mais ne semble pas des plus essentielles quant à la sûreté de l’État. Or, les collaborateurs du ministre de l’Intérieur dégainent promptement la menace judiciaire.

C’est la seconde fois en une semaine que l’Intérieur porte plainte, après l’avoir fait contre la société Rentabiliweb qui avait voulu distribuer de l’argent, au Champ-de-Mars à Paris, le 14 novembre dernier. Pas de quoi rassurer son homologue, le Garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie. Les tribunaux doivent déjà faire face à un engorgement dû au flux continu d’infractions routières échouant en justice…

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