Si la plupart des manifestations des antennes départementales de la Fédération française des motards en colère (FFMC) se sont déroulées le 13 mai, d’autres ont eu lieu le 20, une semaine plus tard, pour des raisons de convenance de calendrier.

Ainsi à Valence dans la Drôme, la FFMC 2607 a estimé qu’il était préférable de se mobiliser le 20 mai. Et elle avait raison : près de 300 motards ont répondu à son appel. Preuve que la colère gronde dans les rangs motocyclistes. La faute à une surenchère de règlements depuis deux ans : un gilet sous la selle, des gants sur les mains obligatoires, une plaque à un format fixe, un permis bridé à 47,5 chevaux… À chaque fois, en cas de non respect dudit règlement, l’amende est plutôt salée.

Tout cela au prétexte de la sécurité routière, alors que les statistiques les plus récentes montrent que l’accidentalité moto en France a fléchi de 8 % depuis 2010. « Le quinquennat Hollande a été le plus motophobe qu’on ait eu, déplorait Régis Perrin, coordinateur de la FFMC 2607, le 20 mai dans les colonnes du Dauphiné Libéré. Alors que les motards sont plutôt les bons élèves de la sécurité routière, c’est la catégorie qui se voit infliger le plus de contraintes. Nous allons prévenir les candidats aux élections législatives ». La FFMC 2607 va donc continuer à se faire entendre jusqu’au 11 juin prochain, date du premier tour…

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