Balades en France

- Et pour cause, il s’agit d’un observatoire, qui, en raison de sa position stratégique, permet d’étudier les flux d’air provenant de la Méditerranée et de l’atlantique pour en déduire les prévisions qui en découlent. La station se visite. -Pour ceux que cela n’intéresse pas, il reste l’imprenable point de vue sur les causses et les Cévennes.

Un causse quasi inhabité
- L’itinéraire redescend vers Meyrueis, traverse la forêt domaniale de l’Aigoual et passe par un autre site exceptionnel : l’Abîme de Bramabiau, une cavité souterraine composée de différentes salles qui abritent une rivière.
- Meyrueis est la fois un point névralgique de la région tout en étant une cité agréable. Dans le centre-ville, les ruelles débouchent sur des petits ponts de pierres qui enjambent la rivière, près d’une place et de son marché couvert.
- Idéalement posée au bord de la Jonte, elle est également située entre l’Aigoual et le causse Méjean qui s’étend jusqu’à Florac. Le Méjean (« celui du milieu »), est le causse le plus élevé mais aussi le plus rude, il est d’ailleurs quasiment inhabité.
- Entre été et hiver, mais également entre jour et nuit, les amplitudes thermiques sont impressionnantes. Occupé essentiellement par des moutons, le causse Méjean est pourtant envoûtant, par l’impression qu’il dégage comme par ses paysages.
- À ne rater sous aucun prétexte ! La route qui le traverse (D63) permet d’apercevoir la ferme qui élève les chevaux de Przewalski et l’aérodrome de Chanet.
- À l’autre extrémité, la route qui descend vers Florac est signalée comme dangereuse. Attention, si elle est fantastique de beauté, elle est effectivement dangereuse (si votre moto trépigne, il est préférable de la lâcher ailleurs) !
- Collée au causse, Florac ouvre également une porte sur les Cévennes et le mont Lozère. Son site est tout à fait remarquable, et la ville est agréable à vivre. La rue principale est animée par les terrasses de cafés.
- Les venelles des vieux quartiers sont coupées par des petits ponts de pierre qui enjambent des eaux calmes où frétillent de nombreuses truites.
- La ville choisie par les babas abrite également le siège de l’administration du parc national des Cévennes.

Portrait :

William Rubio
- Ce retraité de 35 ans, comme en fabrique le sport pratiqué à haut niveau, s’est installé dans la région de Mende (son fief natal) sur un site sauvage et en relief, pour y établir des chalets locatifs destinés au tourisme. Mais il s’agit là d’une deuxième vie. En effet, auparavant, William s’est illustré en compétition moto. -Son terrain de prédilection : le supermotard. Il est repéré dès son plus jeune âge par le patron de la SIMA, chez qui il devient un champion. Ses compagnons de fortune et d’infortune sont Laurent Pidoux, Laurent Charbonel, les frères Chambon… William côtoie les podiums en enduro, promosport, superbike (en Ducati), et bien sûr en « supermot’ » pour la SIMA, avant de finir pilote usine pour Husqvarna. En 2003, pendant la reconnaissance des pistes à Bercy avant une course, un accident marque la fin de 13 années de carrière. Il reste de toute cette carrière un garçon à la fois doué et profondément humain, qui est resté inconnu du grand public par son statut de « Poulidor » de la moto, toujours sur le podium, rarement sur la plus haute marche. Quoi qu’il en soit souhaitons-lui bonne chance pour sa nouvelle vie d’hôtelier… et de papa !

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