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Pirelli Diablo Rosso 3 : circuit pluvieux Pirelli Diablo Rosso 3 : maniabilité sur route Les progrès du Pirelli Diablo Rosso 3 face à l’ancienne génération Pirelli Diablo Rosso 3 : rainures en forme d’éclair

Être capable de s’affranchir à la fois du roulage quotidien – avec ses aléas climatiques – et des contraintes d’une utilisation sur circuit, tel est le défi que propose de relever Pirelli avec ses Diablo Rosso 3.

Ces nouveaux pneus destinés aux motos sportives, aux roadsters, mais également aux GT, seraient, selon le manufacturier italien, aussi sécurisants sur le bitume froid d’une route hivernale que performants lors d’une session de pilotage sur circuit. Pour faire la démonstration de ces aptitudes extrêmes, Pirelli a convié la presse à Aragon (Espagne) pour des essais sur la route et sur le circuit Motorland.

Visuellement, les Diablo Rosso 3 affichent leur parenté avec l’univers de la compétition. Le dessin des rainures, en forme d’éclair, reprend celui des Diablo Supercorsa (testés en rallye routier par l’un de nos essayeurs), la référence racing/route du manufacturier. Pour mémoire Pirelli est, entre autres, fournisseur unique du Championnat du monde Superbike.

Pour autant, ces Diablo Rosso 3 sont avant tout des pneus routiers. À ce titre, ils bénéficient des récentes avancées technologiques dans le domaine de la chimie et du mélange des matériaux. Ainsi, la silice —qui améliore l’adhérence sous la pluie — est devenue si performante qu’elle relègue, sur ces DR3, le noir de carbone à un simple rôle de coloration de la gomme. Initialement utilisé pour l’adhérence sur le sec, le noir de carbone ne constitue plus que 1% des DR3 contre 30% des Diablo Rosso 2.

Ce changement radical des composants a des répercussions sur la répartition gomme dure / gomme tendre du pneu arrière. Alors que le DR2 était constitué à 80% de gomme "dure", le DR3 n’en utilise plus que 20%, soit un pourcentage équivalent à celui d’un pneu sport-touring.

Sous la gomme, la carcasse
Autre modification notable, la carcasse abandonne les brins d’acier des DR2 au profit de la Rayonne, un matériau plus rigide à poids égal (Dunlop a fait de même sur ses Roadsmart 3, récemment essayés par la rédaction). Le pneu avant gagnerait ainsi en stabilité au freinage et sa zone de contact avec le sol serait plus homogène. La carcasse arrière a, pour sa part, été renforcée afin de mieux supporter le couple des moteurs modernes.

Les profils ont également été redessinés pour une maniabilité accrue. La vivacité est meilleure à l’amorce de la mise sur l’angle et la moto bascule toujours, avec la même facilité, d’un angle sur l’autre, dans une chicane ou un enchainement de virages serrés par exemple.

Les 160 km de parcours routier nous ont laissé une bonne impression. Les DR3 répondent aux sollicitations sans jamais se « figer » sur l’angle. Ils laissent une grande liberté de manœuvre.
La session sur circuit a été perturbée par une pluie drue. L’évaluation du potentiel sportif des DR3 s’est transformée en contrôle de ses capacités de drainage. L’inscription Rosso III, gravée sur l’extérieur de la bande de roulement, a de fait obtenu un sursis.

Prix et dimensions
Les Diablo Rosso 3 sont déjà disponibles à un prix moyen de 265 € le train complet. Les dimensions proposées devraient répondre aux attentes de la majorité des utilisateurs.
Les propriétaires de la Ducati Diavel devront se rabattre sur les DR2 pour trouver l’imposant pneu arrière (240/45 ZR 17) destiné à leur cruiser. Consolation, le tarif de cette ancienne référence est désormais de 215 € (prix moyen pour un jeu avant/arrière). Pour les budgets plus serrés, le Diablo reste au catalogue à 170 € le train.

Les dimensions disponibles

Avant
- 110/70 ZR 17 54W
- 120/60 ZR 17 (55W)
- 120/70 ZR 17 (58 W)

Arrière
- 150/60 ZR 17 66W
- 160/60 ZR 17 (69W)
- 180/55 ZR 17 (73W)
- 190/50 ZR 17 (73W)
- 190/55 ZR 17 (75W)
- 200/55 ZR 17 (78W)

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