Le côté pratique s’améliore : selle plus étroite, poignées passager plus larges, rétroviseurs plus grands et plus écartés, et tableau de bord plus complet. L’ensemble moteur-transmission reste identique à l’ancienne, mise à part la cartographie, censée améliorer la souplesse sous les 4 000 tours.
Pour chasser les vibrations, le moteur accueil un ancrage arrière supérieur avec silent-bloc, le guidon aussi et les repose-pieds sont recouverts de caoutchouc.
Au guidon, on retrouve illico ses marques. L’étroitesse de la nouvelle selle se sent... Les petits s’en réjouiront, les grands, moins. On retrouve tout de suite les qualités d’une ER-6n. En ville : légère, la nouvelle braque mieux et la rétrovision est nettement améliorée.
Sur route : marrante à rythme enjoué, elle assure malgré des suspensions simplistes. Elle maintient son cap et se place où on lui demande... Quand le rythme augmente : les dandinements de l’arrière-train, l’imprécision de l’avant en entrée de courbe, l’assiette instable (accélération-freinage), et les suspensions trop souples avouent vite leurs limites ! Alors que ce pétillant twin ne demande qu’à jouer.
Outre sa sonorité et sa souplesse appréciable, sa vigueur passé les 6 000 tr/min est un vrai délice ! Le freinage efficace exige une bonne poigne. Quant à l’option ABS : bien à l’avant, elle souffre d’une trop grande sensibilité lors des transferts de masse sur l’avant.