Epoqu’Auto 2012, du 9 au 11 novembre à Eurexpo, l’a confirmé en associant sur ses affiches une voiture et une moto, pour marquer à la fois les 60 ans de la fabuleuse Mercedes 300 SL et les 110 ans des motos Triumph. De plus l’espace moto de 2000 m2 était bien intégré au salon.

La plus grande exposition de Triumph jamais réalisée en France

Qui d’autre que le Club Triton, qui est aussi le Triumph Motorcycles Owners Club de France, pouvait mieux organiser cette exposition des Triumph ? Le club rassemble quelque 300 adhérents et 4000 machines ; tous sont à la fois des copains et des passionnés des belles anglaises. André Chardin, plus connu sous le patronyme de « Dédé », et les membres du club avaient réuni pour l’occasion pas moins de 58 motos, ce qui en a fait la plus grande exposition Triumph jamais organisée dans l’Hexagone.

Cette exposition était aussi exceptionnelle par la qualité des motos représentant l’histoire de la marque, toutes prêtées par les membres du club. 30 motos venaient du quart sud-est de notre pays ; pour d’autres il a fallu aller les chercher plus loin, jusqu’en Bretagne pour un modèle rare.

Les autres clubs et exposants

Bon nombre de clubs étaient aussi présents. Le club Bubblecars et Scooters de Bourgogne avait réuni bon nombre de scooters : on trouvait, certes, les classiques Vespa et Lambretta, mais aussi des modèles plus rares dans nos contrées. Parmi les clubs présents, on notait : l’amicale des anciens coureurs motocyclistes, l’amicale Gnome Rhône, le club Bol d’Or, le club Motobécane, le club Dollar, le club Terrot, le VJ2T...

Ce salon était aussi l’occasion de faire connaissance avec une ancienne de légende : la célèbre 500 « Mandoline » de Jules Escoffier, la moto qu’il construisit en 1912 après avoir quitté Magnat Debon, constructeur grenoblois.
Bon nombre d’exposants étaient présents au travers des quelque 40.000 m2 des allées d’Epoqu’auto : produits pour restauration et entretien, pièces et pneus pour anciennes et cyclomoteurs, accessoires, outillage, livres et maquettes…

Une fréquentation en hausse

Si la capitale a choisi de mettre en valeur la moto ancienne ou classique à travers des salons spécifiquement moto, à Lyon on a décidé de les associer aux automobiles d’hier. La recette semble bonne puisqu’on enregistrait une augmentation de 15% des visiteurs par rapport aux 39.000 de l’an dernier. Nul doute que la présence des motos en nombre et en qualité y a contribué. La satisfaction était également partagée du côté des clubs, qui ont apprécié un accueil très convivial et la surface suffisante pour mettre en valeur les motos.

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