Le prologue de l’Enduro Maya Maroc aura bien le 13 février 2010 dans le camp militaire de Carpiagne (Bouches-du-Rhône). Ainsi vient d’en décider le juge des référés du tribunal administratif de Marseille, saisi en urgence par la Fédération française de motocyclisme.

Sous la pression d’une association écologiste, le préfet du département avait dans un premier temps interdit le déroulement de l’épreuve au motif qu’elle portait une atteinte grave à l’environnement et présentait notamment « des risques d’érosion et d’impact sur le maintien des sols ». Des sols par ailleurs régulièrement foulés par des chars Leclerc pesant 56 tonnes pièce…

Apparemment, faire en sorte que le parcours emprunte le champ de manœuvre des chars d’assaut de l’armée française ne suffit pas à calmer la vindicte de certains « verts », qui ont fait du tout-terrain l’une de leurs cibles favorites.

Comme le ridicule ne tue pas, chacun se souviendra par ailleurs que c’est de ce même camp de Carpiagne qu’est parti, l’été dernier, un gigantesque incendie qui a brûlé plus de 1 000 hectares et menacé un temps les quartiers est de la Cité phocéenne. Autant dire que le secteur est passablement ravagé, et que ce ne sont pas quelques motos qui y porteront préjudice !

Le préfet des Bouches-du-Rhône a été condamné à verser à l’organisateur de l’épreuve, le Moto-club de Boade, la somme de 1 000 €. Il lui a également été enjoint d’instruire sans délai la demande d’autorisation de ce même moto-club.

Il y a quelques semaines, la FFM avait été obligée de défendre une affaire similaire dans le Vaucluse, où elle avait également obtenu gain de cause.

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